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UNE RENTRÉE ÉLECTRIQUE

« La différence entre Dieu et Larry Ellison ? Dieu ne se prend pas pour Larry Ellison » La boutade lancée à propos du fondateur d’Oracle, avait donné son titre à une biographie fameuse publiée en 1997. 

Presque 30 ans plus tard, Larry Ellison, « l’ancien » du secteur de la technologie, a démontré que l’octogénaire était toujours fringant et capable d’accrocher des records. Mi-septembre, au cours d’une séance boursière mémorable, le management d’Oracle annonçait avoir signé un contrat de 310 Milliards de dollars avec Open AI. Passé l’effet de sidération, il nous est apparu que les marchés étaient tout de même bien généreux :  Ce flamboyant contrat ne devrait pas générer de profit avant 2030 et va demander des investissements colossaux, on parle ici de chiffre d’affaires, pas de profit. En ajoutant plus de 300 Milliards à la capitalisation d’Oracle il nous semble que les investisseurs sont un peu rapides en besogne. Warren Buffett aimait à rappeler que lors de la Ruée vers l'or les vendeurs de pelles et de pioches avaient souvent fait fortune plus rapidement que beaucoup des chercheurs d’or. Il en est peut-être de même aujourd’hui avec l’IA. Les champions de l’IA sont aujourd’hui très richement valorisés, les acteurs qui rendront possibles l’IA de demain (en particulier ceux qui seront capables de transformer les infrastructures électriques et de produire plus d’électricité) le sont beaucoup moins.  Nous revenons plus en détail sur ces sujets et leurs implications dans cette lettre d’investissement.

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