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Qui sera le prochain à aller à Canossa ?


La formule prend tout son sens après la visite d’Ursula von der Leyen à Trump dans son golf de Turnberry ou à l’aune des 39 % de droits de douane que les États-Unis menacent d’appliquer à la Suisse. L’art de la prévision est difficile, surtout quand il concerne l’avenir. Souvent citée, la phase fut attribuée à la sagesse danoise, à Niels Bohr, à Marc Twain ou à Pierre Dac… Malgré cette paternité incertaine, l’adage reste indémodable lorsqu’il s’agit d’anticipations de tendances de marché. Donald Trump et ses incessants revirements lui font retrouver une nouvelle jeunesse tandis que les prévisionnistes – y compris les plus prestigieux – courent après une actualité qui toujours leur échappe. Force est néanmoins de constater que le flux nourri de nouvelles semble imposer d’incessants ajustements. Depuis l’investiture de Donald Trump nous avons plutôt pris un biais inverse en modifiant peu nos allocations. Un choix à priori audacieux, mais in fine judicieux qui nous aura évité quelques contrepieds. Il nous a néanmoins parues opportun de partiellement sécuriser une partie des gains engrangés sur les actions en dépensant un peu de prime de couverture. Un deuxième choix peu courageux ? La faible fraction des bénéfices à investir pour passer sereinement l’été nous a semblé attrayante à un moment où les valorisations des titres américains sont particulièrement tendues. Nous revenons plus en détail sur ces sujets dans notre lettre d’investissement.

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